Le Parlement européen, réuni en plénière a Strasbourg, a adopté mercredi 18 avril 2018 une résolution par laquelle celui-ci demande « à la Commission européenne de réévaluer la procédure de nomination de son secrétaire général Martin Selmayr», s’évitant ainsi une crise politique interinstitutionnelle majeure à un an des élections européennes en n’exigeant pas sa démission.
Fondé sur le principe selon lequel «la révocation d’un acte administratif favorable n’est généralement pas possible», ce positionnement n’en demande pas moins à l’exécutif européen de « réexaminer, avant la fin de l’année 2018, sa procédure administrative de nomination des hauts fonctionnaires dans le but de garantir pleinement la sélection des meilleurs candidats dans le cadre d’une transparence maximale et de l’égalité des chances, faisant ainsi office d’exemple pour les autres institutions européennes».