«Comme le disait un ancien Président à propos de l’urgence environnementale: ‘notre maison brûle et nous regardons ailleurs’, s’est exprimée ce matin la députée européenne Françoise Grossetête (LR, PPE, Fr) au cours du débat en session plénière du Parlement européen sur le Cadre financier pluriannuel 2021-2027 et ressources propres. Il y a aujourd’hui une véritable urgence européenne, et malheureusement cette citation s’y applique également. Nous regardons ailleurs et au lieu de s’attaquer au feu à la lance à incendie, la Commission nous propose des seaux d’eau pour éteindre le brasier!»
Etayant son propos, l’élue française a souligné que si un «effort notable» avait été fait sur le financement des politiques de soutien à l’innovation et sur les politiques vraiment communautaires, telles qu’Erasmus, la protection des frontières et la défense, des «attentes majeures» n’avaient toujours pas été entendues. Première d’entre elles, la valorisation même du Budget de l’Union : «Là où le Parlement réclamait une hausse à hauteur de 1,3% du Revenu National Brut, le cadre financier, débarrassé de tout artifice budgétaire, est en réalité quasiment maintenu à son niveau actuel. Autant dire que l’effort sera moindre, une fois le coup de rabot passé par les États membres!».
Photo: Françoise Grossetête, débat parlementaire sur le cadre financier pluriannuel 2021-2027 / Christian Creutz / Copyright © European Union 2018 – Source: EP