Hier soir, une réunion des représentants permanents de l’UE a convenu d’un accord global sur plusieurs dossiers sous la présidence tchèque du Conseil européen. Celui-ci comprend: Un accord sur le taux d’imposition minimum mondial de 15% pour les multinationales, longtemps reporté; le déblocage des 18 milliards d’euros d’aide à l’Ukraine; l’approbation du plan de relance et de résilience hongrois; et la poursuite du mécanisme de conditionnalité pour la Hongrie avec un taux de suspension de 55%. Toutefois, Philippe Lamberts, président des Verts/ALE: il reste «inacceptable que le veto de Viktor Orbàn ait réussi à bloquer l’aide urgente pour soutenir les Ukrainiens qui luttent contre la guerre d’agression de Poutine». Et celui-ci d’appeler à des réformes en matière de gouvernance: «On ne peut continuer de travailler de cette façon.. Nous ne pouvons pas avoir des dossiers clés constamment en suspens parce qu’un autocrate comme Viktor Orbàn essaie de faire chanter les autres dirigeants européens. Il est temps de mettre fin aux vétos nationaux au Conseil si l’on veut que l’UE puisse adopter des politiques efficaces à l’avenir».