Débutées en avril, les négociations entre le Parlement, le Conseil et la Commission sur la mise à jour du registre de transparence européen se poursuivent cette semaine. Faisant suite à la proposition initiale déposée le 28 septembre 2016 par le Berlaymont celles-ci visent à adopter un nouvel accord interinstitutionnel sur un registre de transparence obligatoire dont les principes s’appliqueraient aux trois institutions. Objectif annoncé: mettre au point de nouvelles règles qui rendront le processus de décision encore plus ouvert au public et de renforcer la confiance des citoyens envers celui-ci. «Les citoyens, lorsqu’ils en savent plus sur le fonctionnement de l’Europe, peuvent développer ce sentiment d’appropriation, de responsabilité vis-à-vis de l’Europe», a plaidé aujourd’hui Danuta Hübner, présidente de la commission parlementaire des affaires constitutionnelles. Et Sylvie Guillaume, députée démocrate socialiste française en charge des négociations au nom du Parlement avec sa collègue polonaise d’ajouter: «Nous rédigeons des lois pour les citoyens. Ils ont donc bien entendu le droit d’attendre de la transparence de notre part».
Photo: Meeting of the contact group on the modification of the interinstitutional agreement on the Transparency Register / Photographer Laurie Dieffembacq / Copyright © European Union 2018 – Source: EP