«À ce que l’on a compris, le Parlement (européen) va engager sur concours ses propres agents, des contractuels, pour assurer sa sécurité. Des agents qui pourront venir de toute l’Europe et qui seront rémunérés 2074 euros brut, plus des primes. Soit en dessous du salaire minimum au Luxembourg qui est à 2141,99 euros ». Secrétaire syndical adjoint au LCGB, syndicat majoritaire dans le secteur du gardiennage au Luxembourg, Paul Glouchitski ne cachait pas son indignation mardi, au sortir d’une réunion avec la direction de Seris Security, société en charge de la sécurité privée du Parlement européen situé au Kirchberg. Tenue suite à la prise de connaissance du LCGB que l’institution européenne comptait se séparer de Seris Security suite à une décision d’internalisation de son service de sécurité à partir du mois d’avril 2021, l’homme, au-delà des 90 emplois menacés, s’est dit vent debout contre les conditions d’embauche des futurs agents de sécurité du Parlement , payés en dessous du salaire minimum en vigueur dans le pays, alors que les eurodéputés en appellent à plus d’Europe sociale.
Photo: Siège du Parlement européen au Luxembourg / Service presse du Parlement européen